L’affaire Stéphanie Gibaud, lanceuse d’alerte dans l’affaire de la banque suisse UBS, pose à nouveau la question du dédommagement des « aviseurs » fiscaux.
La lanceuse d’alerte Stéphanie Gibaud, à l’origine des révélations sur un vaste système de fraude fiscale de la banque suisse UBS et du déclenchement d’une enquête en France, sera-t-elle indemnisée au titre des milliards d’euros qu’elle a, dit-elle, permis aux finances publiques françaises de récupérer ? L’ex-responsable marketing d’UBS France, licenciée en janvier 2012 pour motif économique, a, pour l’heure, obtenu du tribunal administratif de Paris 3 000 euros de dommages et intérêts « en réparation du préjudice moral qu’elle a subi à raison de sa collaboration occasionnelle au service public entre les mois de juin 2011 et juin 2012 ».